Novembre 6, 1970

 

Dans un document décrit comme un “avis juridique” préparé pour l’Association des infirmières enregistrées du Nouveau-Brunswick (AIENB), les auteurs anonymes ont soutenu que le système du CAT était inadéquat parce qu'”il y a peu de cas où l’avortement thérapeutique est une question de vie ou de mort” et que “la question de la préservation de la “santé” est donc la question difficile”, parce qu’il n’est pas clair si ou quand la situation économique d’une personne enceinte peut être reconnue comme une question de santé. Pour cette raison, la vulnérabilité des femmes pauvres face aux avortements dangereux se poursuivrait sous le régime du CAT. L’avis soutient que le régime du CAT devrait être éliminé, mais avec la stipulation que l’avortement doit être pratiqué par un médecin qualifié afin de “protéger la société contre les avorteurs clandestins”.